Une fois qu’ils auront été blanchis par la Justice par rapport aux nombreux dossiers en somnolence dans les tiroirs de Koulouba et de Kati où les rapports 2002 à 2012 du Vérificateur dorment avec sécurité, les deux candidats malheureux, Soumy et Modibo, pourront prétendre légitimement à des postes de responsabilité au niveau des organisations internationales.candidats presidentielle malienne liste ibk sidibe diarra soumeylou cisse

Leurs parcours de ministres au sein des différents gouvernements maliens, leurs réseaux relationnels, leurs patrimoines financiers gigantesques ajoutés aux recommandations de l’Etat malien, leur ouvriront à coups sûrs les portes de prestigieuses institutions internationales où ils pourront enrichir leurs cv dans l’attente des prochaines échéances prévues en 2018. Ils sont encore jeunes et peuvent prétendre encore à la magistrature suprême  du Mali une fois que le temps et la bonne humeur des maliens auront contribué à faire, sinon oublier du moins pardonner tout le mal qu’ils auront fait vivre à leur pays de 1992 à 2012. Mais il faudra qu’ils se préparent aussi à se battre contre des valeurs potentielles du futur telles que Moussa Mara, Hamion Guindo, Maïga et de vieux routiers comme Cheick Modibo Diarra, Zoumana, Mariko, Choguel Maïga, etc…. qui ne leur feront aucun cadeau.

 

C’est pour dire qu’avec cette présidentielle malienne de Juillet 2013, une page lugubre de l’histoire du Mali est entrain heureusement de se fermer au profit de nombreuses et belles nouvelles pages qui n’attendent qu’à être remplies avec bonheur pour le futur. Tous ceux qui auront participé à l’écriture de cette triste page noire et qui ont été par conséquent légitimement sanctionnés pour cela par le peuple, doivent profiter de l’occasion offerte par la nouvelle ère qui s’ouvre pour leur pays, pour faire amende honorable et poser des actes positifs marqués du saut du patriotisme, de la générosité et de la solidarité nationale, pour mériter l’absolution de leurs fautes passées. C’est cela le sens qu’il faut donner au pardon qui, pour être crédible, sincère et définitif, a besoin d’être précédé par sa légitimation par la vérité et la Justice.

 

ABD

Source: L’Enquêteur