On a beaucoup parlé des 500 millions accordés à l’opposition depuis le refus de l’URD d’entrer dans le gouvernement de Boubou Cissé. La clé de répartition de cette importante somme d’argent du contribuable reste un mystère pour les citoyens qui savent tout juste que ça sert à financer les activités de l’opposition.

 

La question est de savoir qui mange ce magot avec Soumaila Cissé, le chef de file de l’opposition.

La recomposition de la classe politique est engagée par l’entrée de plusieurs partis de l’opposition dans le gouvernement de large ouverture dirigé par Dr Boubou Cissé. C’est ainsi que des partis comme le PARENA et le PDES qui siégeaient aux côté de l’URD au sein du cabinet de l’opposition ne feront plus partie de cette structure financée pour s’opposer au gouvernement.

Ces partis et plusieurs autres ont signé le texte de l’accord politique proposé par Boubou Cissé pour former un gouvernement de large ouverture. Ils renoncent à leurs places dans l’attelage de l’équipe de Soumaila Cissé. Mais on ne sait pas comment ils bénéficiaient des 500 millions, encore moins quel genre d’activités était organisé avec cet argent.

Maintenant que plusieurs anciens ministres d’IBK sont devenus opposants, Soumaila Cissé va-t-il les associer à la gestion des 500 millions ? Il n’a pas en tout cas le droit de monopoliser cet argent du contribuable qui est le fruit de la contribution des militants de tous les partis politique. Mais ça c’est le côté moral de la chose. Ce que dit la loi pourrait être différent comme tentent de prouver certaines indiscrétions.

En tout cas, pendant le premier mandat d’IBK, certains partis se sont opposés au pouvoir sans être impliqués dans la gestion des 500 millions. C’est le cas des FARE An Ka Wuli de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé.

On ne sait pas trop si SADI de Oumar Mariko était aussi impliqué, surtout que ce dernier était un allié d’IBK au départ avant de joindre le camp opposé plus tard pour n’avoir pas été associé à la gouvernance.

Les anciens ministres d’IBK : Choguel Kokala Maïga, Mohamed Ali Bathily, Moutaga Tall et Moussa Sinko Coulibaly sont aujourd’hui des opposants. Vont-ils avoir leur part sur les 500 millions alloués à l’opposition ? Soumaila Cissé en tant que chef de file de l’opposition devra montrer aux Maliens comment cet argent est géré et reparti.

Toutefois, il faut reconnaitre que ce financement n’est pas celui des partis politiques dont bénéficient toutes les formations politiques

A.D

La Sirène