Pour endosser les réformes administratives et institutionnelles du Mali, le Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires (REFAMP), en collaboration avec le Réseau des Jeunes Femmes des Partis politiques et des Organisations de la société civile (REJEFPO), a élaboré un document de contribution relatif auxdites réformes. A cet effet, le Directeur pays NDI-Mali, Dr Badie Hima a organisé, hier mardi 16 février, deux jours d’atelier de partage et de validation des résultats issus de l’analyse d’importants textes régissant le processus électoral, les réformes de la justice, les réformes de la sécurité, la décentralisation… etc.

 

La cérémonie d’ouverture de cette session, de partage et de validation des propositions de réformes administratives et institutionnelles, débutée, hier mardi 16, à l’hôtel Maeva Palace sis à l’ACI-2000 et qui prendra fin ce mercredi 17 février, a été présidée par la Viceprésidente du REFAMP, Mme Maïga Sina Damba.

A ses dires, ces deux journées seront consacrées au partage et à la validation des résultats issus de l’analyse 5 Politique & Instit olitique & Instit olitique & Institutions d’importants textes qui feront l’objet d’une analyse approfondie pendant cette Transition avant d’être adopté par le peuple malien. Il s’agit, entre autres, de la Constitution du 25 février 1992, la Loi organique fixant le nombre, les conditions d’éligibilité et le régime des inéligibilités des Députés à l’Assemblée Nationale, la Loi qui régit la Charte des partis politiques et la Loi électorale ainsi que le processus du découpage territorial, des réformes de la justice, des réformes de la sécurité, la décentralisation, etc.

C’est pourquoi, elle a expliqué que l’exigence de cette période Transitoire est de passer au crible les textes essentiels qui gèrent le Mali et qui doivent tenir compte de l’évolution de l’environnement institutionnel, économique, socio politique et culturel. A cet effet, Mme Maïga Sina Damba a expliqué que les deux organisations (REFAMP et REJEFPO) se sont regroupées au sein de trois commissions et ont travaillé d’arrachepied sur les textes sus mentionnés et que les analyses ont été faites sous l’angle du genre pour en dégager les forces et faiblesses et proposer des amendements en vue de les améliorer.

Pour la Vice-présidente du REFAMP,  » les chocs et les périodes de Transition sont des occasions de remise en question et de changements profonds pour le pays « . Et d’ajouter qu’  » il faut reconnaître que les enjeux et les intérêts multiples et divergents des acteurs clés risquent de confiner au second plan la nécessité de préserver les acquis en matière de genre « .

L’ancienne ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Maïga a soutenu que le processus offre aussi des opportunités qu’il faut saisir.

Pour ce faire, propose-t-elle :  » Nous devons nous tenir les mains, travailler ensemble pour constituer une force de changement et de persuasion, l’existence de la Loi 052/2015 promouvant le genre dans les fonctions nominatives et électives, la ratification d’instruments juridiques régionaux et internationaux signés et ratifiés par le Mali font partie de ces opportunités à saisir qui donnent force et légitimité aux femmes du pays « .

Daouda SANGARE

Source : l’Indépendant