La réussite de la Transition n’est pas que l’affaire des seuls Maliens. Ce souhait est aussi partagé par les pays amis du Mali qui œuvrent sans relâche dans ce sens. Cet engagement a été réaffirmé lundi après-midi par les membres de trois délégations parlementaires au sortir de l’audience que le président de la Transition, Bah N’Daw, leur a accordée à la Villa des hôtes. Peu avant, Alassane Bala Sakandé, président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, son homologue du Togo, Yawa Djigbodi Tségan et le représentant du président du Parlement ghanéen, Osei Mensah Bonsu, avaient assisté à la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire d’avril du Conseil national de Transition (CNT).

Apporter leur soutien à la Transition, féliciter tous les acteurs et le peuple malien est le sens qu’il faut donner à cette visite de ces parlementaires dans notre pays, a expliqué le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, au terme de leurs échanges avec le chef de l’État. Alassane Bala Sakandé, dont le pays a connu une transition il y a six ans, mesure bien la portée de l’accompagnement des pays frères et amis dans cette phase cruciale.

Pour lui, quoique important, l’appui des pays amis dont bénéficient les autorités de la Transition n’est pas suffisant. «Le seul soutien qui vaille, qui puisse permettre au Mali de retrouver des institutions républicaines dignes de ce nom est celui indéfectible du peuple malien», a-t-il conseillé.

Autre recommandation du président Alassane Bala Sakandé : la mutualisation des textes, expériences et efforts, notamment au sein de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

L’audience s’est déroulée en présence du président du CNT, Malick Diaw et du ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les institutions, Mamadou Mohamed Coulibaly.

Massa SIDIBÉ