La Convention d’assistance mutuelle signée entre les collectivités et les Associations de santé communautaire (ASACO), conformément au décret 02-314 de juillet 2002 fixant les détails des compétences transférées aux collectivités, a de réelles difficultés dans la pratique.

Née de la politique de transférer des compétences aux collectivités, y compris la gestion des problèmes de santé au premier niveau de la pyramide sanitaire, cette convention engageait les communes à accompagner les CSCOM, en termes de stock initial de médicaments en dénomination commune internationale (DCI), d’équipements et de moyens logistiques, etc. Selon AMAP, elle fait obligation à une ASACO d’assurer le paquet minimum d’activités pour les habitants de l’aire de santé tout en participant à la lutte contre les épidémies et catastrophes. Si théoriquement l’initiative est salutaire dans son essence, dans la pratique les choses sont un peu compliquées.

Source: Journal le Pays-Mali