Le Directeur Général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM), Mahamane Baby,  a rencontré  mardi 15 septembre 2020 plusieurs responsables issus des ordres professionnels de la santé afin de débattre sur les conditions de prise en charge des actes de laboratoire dans les cabinets et cliniques privés.

 

Etaient présents à cette rencontre : l’Inspection de la santé, les représentants de l’Ordre des Médecins du Mali, ceux des pharmaciens, de l’Association des biologistes du Mali, des médecins libéraux du Mali, du Syndicat des Médecins et l’Alliance du secteur privé de la Santé.

A titre de rappel, l’Association des Médecins Libéraux du Mali (AMLM) a tenu récemment une Assemblée générale à l’issue de laquelle elle envisage d’observer « une grève de 15 jours sur toute l’étendue du territoire national » motivée par  l’arrêt, par la CANAM, du remboursement des actes de laboratoires dans les cabinets médicaux, les cliniques d’accouchement , les cabinets de soins infirmiers et obstétricaux, non habilitées par la réglementation en vigueur.

En effet, conformément aux textes en vigueur  (lois, décrets et arrêtés), la CANAM est en droit d’interdire à ces structures ci-dessus énumérées de recevoir des assurés AMO pour  effectuer des examens de laboratoire.

Dans son exposé liminaire, l’Inspecteur de la Santé, M Badjigui Traoré, a rappelé que la CANAM et les structures sanitaires sont des partenaires et qu’il ne saurait y avoir « un bras de fer » entre eux. Il a tenu à rappeler à l’assistance les dispositions de la loi 85-41/ANRM  portant autorisation de l’exercice privé des professions sanitaires.

Selon lui, les actes de laboratoire (article 7 de la loi) ne doivent pas être fournis dans les cabinets médicaux, les cliniques d’accouchement, les cabinets de soins infirmiers et obstétricaux.

M. Traoré  ajoute  qu’ « un cabinet de consultation et de soins ne doit pas faire d’analyses biomédicales, ne doit pas disposer de dépôt de vente de médicament, ne doit pas faire d’hospitalisation et d’accouchement. Une clinique médicale ne doit pas faire de chirurgie, d’accouchement et d’imagerie médicale ».

Il évoque  également les conditions de fonctionnement d’un laboratoire biomédical. Selon la loi, « un laboratoire d’analyses biomédicales doit être placé sous la direction et la responsabilité d’un pharmacien biologiste ou d’un médecin biologiste titulaire d’un ou de plusieurs diplômes de spécialisation ».

Le Directeur Général de la CANAM, pour sa part, a indiqué que « la Conférence Interafricaine de Prévoyance Sociale (CIPRES) et le Conseil d’Administration de la CANAM ont exprimé leur inquiétude sur l’avenir de la CANAM et de l’AMO au rythme où croissent ses (…)

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Alpha C SOW

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