Selon le rapport de l’étude sur la sous-représentativité des femmes dans l’administration publique, les femmes ne représentent que 31,16 % des effectifs de la fonction publique malienne. Cet écart est accentué au niveau de la catégorie A où elles ne représentent que 16,54 %. C’est seulement au niveau de la catégorie B1 que les femmes sont majoritaires avec (52,43 %).

 

L’information a été donnée par le conseiller technique du ministère des Réformes institutionnelles et des Relations avec la société civile, Mme Diarra Christine Kéita lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de dissémination des conclusions et recommandations de l’étude sur la sous-représentativité des femmes dans l’administration publique. C’était, hier en présence du Commissaire au développement institutionnel, Sidy Camara.

Sous la IIIe République, l’engagement du Mali à lutter contre toutes les formes de discriminations liées au genre s’est matérialisé par des mesures politiques, juridiques et institutionnelles, notamment la création d’un département en charge de la Promotion de la femme, l’adoption de la Politique nationale genre en 2010 et celle de la loi  n°2015-052 du 18 décembre 2015 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives.

Cependant, les constats révélés par les enquêtes, études et évaluations de ces dernières années ont montré que des faits discriminatoires des femmes persistent encore dans l’occupation des emplois, des postes nominatifs et électifs dans notre administration.

Partant de ce constat, le Commissariat au développement institutionnel, avec l’appui de l’assistance technique du Canada, a mené une étude sur la sous-représentativité des femmes dans l’administration publique, dans les fonctions de responsabilité et dans les fonctions de contrôle au Mali.

Selon le rapport de l’étude, la fonction publique est majoritairement constituée d’hommes, les femmes ne représentant que 31,16 % des effectifs. Cet écart est accentué au niveau de la catégorie A où elles ne représentent que 16,54 %. C’est seulement au niveau de la catégorie B1 que les femmes sont majoritaires avec (52,43 %). Le constat de la sous-représentativité des femmes reste aussi valable au niveau des emplois électifs et nominatifs.

Cette étude a formulé des recommandations et des mesures de soutien pertinentes à la promotion de l’équité en emploi dans l’administration publique malienne.

Selon la représentante du ministre, pour donner suite à cette étude des ateliers de dissémination des conclusions et recommandations sont organisés au niveau national et régional afin de permettre aux acteurs de se l’approprier.

L’atelier consistera à donner la quintessence de l’étude ainsi que les recommandations qu’elle a formulées aux participants.

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