Après qu’il ait été soutenu par les religieux en 2013 pour être élu avec fracas, IBK semble seul face aux problèmes. Chaque entité ne visant que ses intérêts et non ceux de l’ensemble des Maliens. C’est le moins que l’on puisse dire. Sinon, après avoir insulté la première institution et pire faire l’apologie du terrorisme, qui qu’il soit mérite d’être emprisonné et jugé. Malheureusement, nous assistons à l’injonction du HCI pour, plutôt, nuire à IBK que de lui servir.

L’habitude est une seconde nature. Etant habitué à insulter des grandes personnalités voire des institutions, le prêcheur de massa daga (canari sacré) a régulièrement bénéficié de l’accompagnement de ses pairs.

En effet, Bandiougou Doumbia n’est pas à son premier essai, il a l’habitude de trimballer plus d’un dans la boue. Pourtant, il lui est reproché de nombreux comportements indignes d’un prêcheur.

Qu’à cela ne tienne, après un début de mandat plein d’embûches où des critiques fuyaient de partout, le président IBK avait interpellé les religieux. Il avait été clair en leurs disant : «Si vous constatez des dérapages si vous ne m’interpelez pas je ne vous pardonnerai jamais. ». Alors, s’il est vrai qu’ils se sont engagés à soutenir, à aider et à ne dire que la vérité au président IBK, ils se doivent de l’encourager à mener jusqu’au bout l’affaire Bandiougou Doumbia. Qui n’est d’ailleurs pas de son essor mais de la justice. Donc, point d’injonction que la justice fasse son travail. Afin qu’aucune autre personne ne s’hasarde à emprunter ce chemin d’insulter le président de la République, ses enfants et sa femme. Et pire de faire l’apologie du terrorisme au moment où de nombreux porteurs d’uniformes, des civils sont en train de périr à cause de ces mécréants. Alors, soutenir cet homme serait synonyme d’encourager l’injustice, de défiance de l’autorité de l’Etat, de l’insouciance pour dire à la limite mettre notre pays à feu et à sang. Donc, au haut conseil islamique (HCI) de ne point encourager un tel comportement si réellement l’objectif c’est le Mali.

B. DABO

Source: Journal le Zénith Balé-Mali