En pareille situation du pays, les fêtes d’anniversaire se font dans l’émotion et la tristesse du fait que beaucoup de nos porteurs ont perdu la vie dans cette lutte asymétrique, donc le fait que certains se permettent de dire qu’ils ne font rien pour la libération du pays, est inacceptable et inconcevable

 

Aujourd’hui, si certains trouvent le temps d’aller barricades nos voies pour de soi-disant défenseurs des idéaux nationaux, ils ne connaissent pas l’ampleur de ce qui en jeu, vraiment, nous sommes désolé. C’est du fait que l’armée française a pu repousser l’ennemi à un moment donné qu’eux se permettent d’aller au boulevard, sinon au Nord, elles se font sous la protection de nos FAMAS- de la force conjointe de Barkhane. Ils sont loin des réalités dans lesquelles notre pays se trouve. S’ils savaient les enjeux de cette guerre au Sahel, ils seront les premiers à approuver la présence de l’armée France avec nos FAMAS ensemble contre l’ennemi. S’il y a quelqu’un à blâmer, c’est nos gouvernants qui n’ont pas pu mettre l’armée malienne en avant à cause de la corruption. Le président de la transition a joué son rôle de responsable en réitérant le soutien du peuple malien aux forces étrangères qui ne sont pas là dans leur propre gré, puisqu’ils ont laissé des familles dernières eux pour venir prêter main-forte. Au lieu d’être reconnaissant, on les chasse après  avoir fait appel à eux. En tout cas, ce 20 janvier, nous rappelle tout le travail inlassable que mènent ces braves et courageux hommes, qu’ils soient de notre armée ou d’ailleurs. Ils sont tous à saluer pour le sacrifice qu’ils font pour nous protéger. N’est-il pas temps de reconnaitre nos erreurs et de les corriger au lieu de se lamenter sur notre sort et de rejeter la responsabilité aux autres? En effet, tout n’est pas blanc dans ce conflit qu’on nous a imposé, mais fort est de reconnaitre que nos dirigeants ont aussi leur part de responsabilité. Donc, soyons raisonnables et acceptons d’aller de l’avant.

À suivre

Lansine Coulibaly

Source : LE COMBAT