Sur instructions du FMI (et non du Premier ministre, comme on veut nous faire croire), le ministre de la Défense et des Anciens Combattants Bah N’Daw a annulé certains marchés déjà passés de fourniture d’équipements militaires.

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Quoi de plus normal ? dirait-on. Sauf que ce sont des contrats qui lient le ministère à ces fournisseurs et que des contrats signés en bonne et due forme ne peuvent être annulés sans autre forme de procès.

 

Et si on ne fait pas attention, ces annulations pourraient nous coûter plus chères que l’exécution desdits marchés. Un contrat a particulièrement attiré notre attention. Il s’agit de celui  passé avec une société dénommée Kopp-Mali en date du 14 février 2014 et relatif aux travaux de sécurisation de certains sites sensibles du ministère de la Défense et des Anciens combattants d’un montant de 736 377 328 de F CFA. Sur ce contrat, il a même été payé une avance dite de démarrage des travaux de 294 550 931 de F CFA.

 

 

Ce qui est ridicule, c’est que le ministère invite le fournisseur au remboursement de cette somme dans sa décision d’annulation du contrat. Sur quelles bases ? Que disent les clauses du contrat ? Il ne s’agit pas simplement de sortir une décision pour demander l’annulation de marchés pour que cela soit effectif. Il s’agit de savoir comment et sur quelles bases les contrats ont été ficelés et établis. Encore une fois, on joue à nous endormir.

 

La Rédaction

SOURCE: Nouvelle Libération