Le mercredi 17 avril 2019, un policier a été agressé dans le cadre de l’exercice de sa fonction au rond-point Konaré, par des éléments de FAMA. Malgré le grand effort qu’ils fournissent pour mieux gérer la circulation, les policiers sont assez souvent victimes d’agressions, tant verbale que physique.

Dans la journée du mercredi 17 avril, pendant que les policiers déployés au niveau du rond-point Konaré faisaient la régulation de la circulation, ils ont aperçu un motocycliste qui ne roulait pas normalement. Il s’agissait d’un militaire en tenue civile. Interpellé, subitement 5 autres militaires sont venus, aussitôt, ils ont commencé à profaner des injures de pères et de mères. Comme si tout ce qu’ils voulaient, était de foudre la pagaille. ‘’Au moment où le chef de poste Salif Soumaré s’exprimait calmement, il a été surpris par un coup de poing. Un autre militaire donnera un coup de poing à bout portant au sergent-chef Mamoutou Fané. Comme s’il s’agissait d’un coup monté, le sergent-chef Mogazou Agoumour sera à son tour, pris pour cible par l’un des 5 militaires’’, a-t-on appris à travers une source proche des policiers agressés.

Si l’information qui nous a été confiée s’avère fondée, ils sont donc trois policiers à avoir été violentés. Nous avons été mis au courant que le Sergent-chef Fané a été gravement blessé, pourtant, il ne cherchait qu’à calmer la situation. Il semblerait même que, les agresseurs en partant ont promis de revenir plus forts et que ça ne s’arrêtera pas comme ça.

Informés  de la situation, les responsables  de l’armée ont pris la situation en main en envoyant une équipe de police militaire sur le lieu pour sécuriser l’équipe de l’adjudant-chef Salif Soumaré et entre temps les fautifs ont été  interpellés à la police  militaire où ils avaient essayé de nier les faits. Il nous a été confié que des mesures draconiennes  ont été prises contre eux.

L’occasion est opportune pour nous de saluer la hiérarchie policière pour l’anticipation ayant permis la sécurisation des policiers et l’interpellation des militaires récalcitrants par la police militaire. Voilà donc, une occasion qui nous est donnée de demander au commandant du GMS de faire encore mieux.

Ben Abdoulaye