La deuxième édition du Festival «Gwa Sigui» est prévue du 28 au 30 mai prochains à Kanadjiguila dans la Commune du Mandé sous le thème : «La culture, vecteur pour l’unité nationale et la cohésion sociale». L’annonce a été faite, jeudi dernier, au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, lors d’une conférence de presse, animée parle directeur du Festival, Sékou Ba, artiste musicien.

 

C’était en présence du directeur général du Palais de la culture, Abdoulaye Diombana, du représentant de la marraine de l’événement (la chanteuse Babani Koné) et du maestro Cheick Tidiane Sek, artiste arrangeur et compositeur.

Globalement, l’objectif recherché est de susciter chez la jeunesse la prise de conscience sur son devoir social et culturel pour le développement des communes voire du pays. Ce rendez-vous culturel est organisé par l’Association des jeunes pour la sauvegarde de la musique malienne (AJSMM), en collaboration avec la communauté locale et les autorités politico-administratives de la Commune du Mandé.

Cette deuxième édition programme plusieurs activités artistiques et culturelles à savoir : prestation des masques, conférences-débats, concerts, danses folkloriques et formation des jeunes musiciens. Dans la liste des artistes invités figurent la marraine elle-même (Babani Koné), Baba Salah, Ben Zabo, Awa Kassemady, Badema National, Master Soumi.

«Nous avons initié cet évènement pour offrir un espace d’expression à la jeunesse», a expliquéSékou Ba.Le nom donné à l’événement est un appel à la jeune génération car «Gwa Sigui» exprime la solidarité, le vivre ensemble et la cohésion sociale.Dans le temps, les grandes familles étaient très unies, toute la famille mangeait dans le même plat.

La vision du Festival est de faire sortir aussi les éléments de la musique en voie de disparition», aindiqué le directeur du Festival. L’idée d’organiser un festival est partie d’un constat personnel sur l’absence d’activités culturelles à Kanadjiguila. Il a estimé que ce quartier nouvellement installé avait besoin de ce genre de rendez-vous pour l’instauration d’une cohésion sociale et la mise en exergue de ses valeurs sociétales.

La tenue de ce Festival participe du développement de la culture malienne dans toutes ses dimensions et va dans l’intérêt des communautés, notamment des jeunes. Il se veut également un espace d’éducation, de sensibilisation, d’orientation et d’épanouissement pour les jeunes dans le cadre de la restauration de la paix. Le conférencier a sollicité l’implication des partenaires techniques et financiers, avant de revenir sur la réussite de la première édition malgré l’insuffisance des ressources financières.

Amadou SOW

Source : L’ESSOR