Dans notre pays, comme dans beaucoup d’autres, le métier de photographe était réservé aux seuls professionnels. Mais avec l’avènement des smartphones, les choses ont bien changé.

 

Prendre des photos avec un téléphone Android ou un iPhone ne demande pas de formation, grâce à l’appareil photo numérique embarqué. De plus, les photos prises à l’aide du téléphone portable peuvent désormais être développées dans les labos photo.

Avant, cela était impossible. Pour se faire photographier, il fallait recourir à un photographe professionnel, qui prenait la photo à 1.000 fcfa voire plus dans certaines localités et allait la développer à Bamako. Dans beaucoup de capitales régionales, il n’y avait en effet pas de labos photo adaptés. Encore fallait-il attendre une semaine.

Aujourd’hui, avec les smartphones, l’on peut prendre la photo et la reproduire systématiquement et elle est tirée dans un laboratoire photo moins chers l’unité. Une situation qui pousse de nombreux photographes professionnels à mettre la clé sous le paillasson et se tourner vers d’autres secteurs d’activité.

Malgré que Bamako abrite la biennale de la photographie, cette biennale est la première et la plus grande manifestation consacrée à la photographie et à la vidéo en Afrique aussi un lieu de visibilité pour les artistes de tous les continents.

Cette biennale panafricaine dite les rencontres de Bamako est organisée depuis 1994 et coproduite par le ministère de la culture et l’institut français. Les rencontres de Bamako sont devenues un rendez-vous de référence pour les photographes africains.

Yattara

Source : L’ALTERNANCE