Un atelier d’échanges avec les médias sur le thème « Pour une meilleure communication au profit des citoyens » a eu lieu hier, jeudi 5 septembre 2019. C’était dans la salle de conférence de l’hôtel Auberge Titi de Fana, dans la région de Dioïla.  Cet atelier a été organisé par le Bureau du Vérificateur général avec l’appui du projet Redevabilité publique et participation des femmes au Mali.  Plusieurs personnalités nationales et locales étaient présentes. 

 

Rendre plus accessible le contenu des rapports annuels et individuels du Bureau du Vérificateur général, tel est le but d’un atelier d’échange à Fana dont la levée des rideaux a eu lieu hier. Cet atelier entre dans le cadre des séries d’activités annuelles du bureau du Vérificateur général, selon le gouverneur de la région de Dioïla, Mahamane Dedeou Maiga, qui a précisé que le but de cet atelier d’échanges n’est autre qu’un moyen pour informer l’opinion nationale et internationale des nouvelles visions du Vérificateur général.  Le gouverneur est également revenu sur la nécessité de l’existence du Vérificateur général au Mali. Selon lui, ce bureau contribue à la transparence dans la gestion des cadres publics à travers les différents travaux de vérification qu’il effectue. « C’est pour cultiver la transparence et la redevabilité que le Vérificateur général a décidée, en plus de la publication de ses rapports annuels, de rendre publics ses rapports individuels de vérification », a-t-il précisé. Une stratégie de communication, dit-il, adoptée afin de se montrer utile à tous. À ses dires, le but de toutes les vérifications du bureau du vérificateur est d’améliorer la gestion des administrations publiques. Cependant, si les rapports du Vérificateur sont accessibles à tous les citoyens, précise-t-il, il ne ressort pas de la capacité de tous de déchiffrer le langage de la vérification. D’où, selon lui, le rôle de la presse d’aider à relayer les informations contenues dans ces rapports.

Samba Alhamdou BABY, vérificateur général, est également revenu sur le rôle de la presse dans la diffusion des rapports afin de justifier la tenue de cet atelier d’échanges avec les hommes de médias. Chaque année, il revient au Vérificateur général de rendre publics ses rapports annuels, dit-il. Mais depuis 2013-2014, reconnait-il, de rapports individuels n’avaient pas été publiés. La publication de ces deux rapports vise à assurer une bonne gouvernance, précise-t-il.   Les médias jouent un grand rôle pour rendre accessible le contenu de ces documents, indique-t-il.  Pour ce faire, il convient de renforcer la capacité des hommes de médias pour l’atteinte des objectifs recherchés, a-t-il reconnu.

Le Vérificateur général a saisi cette occasion pour revenir sur les différentes vérifications que fait le Vérificateur général notamment les vérifications financières, de performance, de suivi des recommandations et d’évaluation des politiques publiques.

De son côté, Yaya Sangaré, ministre de la Communication, chargé des relations avec les institutions, porte-parole du Gouvernement, est revenu sur l’importance de la publication de ces rapports.  Selon lui, elle est en phase avec la politique nationale de développement.

Cet atelier prendra deux jours, du 5 au 6 septembre 2019. Il prendra fin ce soir, vendredi 6 septembre 2019.

Envoyé spécial à Fana

F. TOGOLA

Source : Le Pays