Les lauréats de la 7è édition du Concours national d’orthographe et de lecture «CNOL-Mali» (Mopti 2020), qui s’est tenue sous le thème : «L’éducation, meilleure arme à utiliser pour instaurer la paix», ont reçu leurs prix. La cérémonie de remise de ces récompenses était présidée, samedi dernier, à la Maison des jeunes de Bamako par le conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale Hamidou Morba.

 

Cette édition, baptisée du nom de feu Hamadoun Dicko, s’est déroulée du 22 février au 25 mars 2020. Elle avait regroupé des élèves de 226 établissements scolaires secondaires publics et privés de 17 Académies d’enseignement. Il s’agit de celles des deux rives de Bamako, Kayes, Kita, Nioro, Koulikoro, Kati, Dioïla, Sikasso, Koutiala, Bougouni, Ségou, San, Mopti, Douentza, Tombouctou, Gao et Kidal.

À l’issue des résultats du concours, Mlle Nana Hawoye Maïga, élève en 11è année sciences au lycée privé «Beyrey» de Tombouctou, a été déclarée première nationale du CNOL-Mali. Elle a gagné un ordinateur portable, une médaille en or, un dictionnaire Larousse, un scrabble français, des romans africains et d’autres ouvrages. Elle a aussi reçu d’autres cadeaux. Tièmoko Diarra, élève en 10è année au complexe scolaire privé «Samdech Hun Sen» a été 2è à ce concours national. Il a eu droit à une médaille d’argent et à beaucoup de présents. Mlle Hawa I. Konaté, élève en 10è année commune générale (CG) au lycée privé «Fadiala Coulibaly» de Sikasso, a occupé la derrière marche du podium avec une médaille en bronze et de nombreux cadeaux aussi.

Le jury du concours, composé de Banna Moussa Bakhaga et de Drissa Coulibaly, a aussi reçu du matériel didactique. Des tableaux d’honneur ont été remis aux partenaires du CNOL-Mali notamment le ministère de l’Éducation nationale, la Fondation Orange et la Coopération suisse.

Au-delà de son caractère pédagogique et éducatif, a rappelé le président de l’Association «Bi Kalanko», le CNOL-Mali devient un pèlerinage culturel et touristique. Le concours est aussi un moyen efficace pour connaître nos régions et leurs merveilles à travers leurs spécificités et diversités culturelles, a indiqué Souleymane Diarra, ajoutant que cet exercice contribue à instaurer la cohésion au sein de notre jeunesse scolaire en vue de promouvoir la paix, à sensibiliser le public scolaire sur la problématique de la lecture et de l’orthographe.

Sidi Y. WAGUÉ

Source : L’ESSOR