Pour mieux prévoir et apporter des solutions idoines aux changements climatiques, le Vice-premier ministre belge était en visite de travail au Mali-météo, le mardi 28 novembre 2017. Au cours de sa visite, le Vice-premier ministre belge a rassuré que son pays continuera à soutenir le Mali dans le domaine de la météorologie.

Mali- météo est l’institution responsable de la météorologie et l’un des principaux Bénéficiaires du projet (Africa Hydromet). Cette institution est définie par le fonds vert pour le climat qui est un mécanisme financier de l’organisation des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il a pour l’objectif de réaliser le transfert des fonds des pays les plus avancés à destination des plus vulnérables afin de les aider. Ce, pour permettre de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, de mieux savoir comment s’adapter aux changements climatiques, et pour soutenir leur transition vers un développement à faibles émissions de gaz à effet de serre.

La visite du Vice premier ministre du Royaume de Belgique, Alexander DE CROO,  à MALI METEO s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation des financements du fonds vert climat, auquel la Belgique contribue. Le projet contribue à accroitre la résilience du Mali face aux risques climatiques et de catastrophes, à travers un renforcement des institutions nationales en charge de la météorologie, de l’hydrologie et de l’alerte.

Les structures concernées sont la Direction Nationale de l’Hydraulique, l’Agence Nationale de la Météorologie, le Système d’Alerte Précoce, le Commissariat à la Sécurité Alimentaire et la Direction Générale de la Protection Civile.

Le montant du financement du projet FVC est de 23 millions USD environ. Ce financement est sollicité pour prendre en compte les risques importants liés aux sècheresses, aux inondations, aux feux de brousse, aux tempêtes, à la variabilité et aux changements climatiques, affectant les populations et les secteurs productifs du Mali. Il prend également en compte les besoins de renforcement institutionnel et d’investissements ainsi que ceux des principaux groupes d’utilisateurs. Le projet sera exécuté sur une durée de quatre années. Il est articulé autour de quatre principales composantes : -Renforcement des capacités institutionnelles ;

-Modernisation des infrastructures d’observation, de prévision, d’alerte et de réponse;

-Amélioration de la fourniture de services aux utilisateurs finaux.

   Ali MORBA, Stagiaire

Source: Le Républicain