Les restrictions qui viennent de tomber mettent à mal la venue du père Noël. Une pause frustrante pour les fidèles chrétiens qui ne seront pas au rendez-vous sauf grâce gouvernementale.

L’arrivée du COVID-19 avait conduit à une éventuelle fermeture des lieux de culte en début d’année. Si à l’époque, les mosquées ont refusé de partir dans ce sens, l’arène chrétienne s’exécutera. La Cathédrale et plusieurs lieux phares furent fermés durant la période du confinement et même après.

Sauf que la montée en force du COVID-19 a tout déjoué. La seconde vague conduira à l’état d’urgence qui a prévu la fermeture des espaces publics. Une limitation de mobilisation qui montre bien que l’église malienne sera bousculée par les décisions gouvernementales préventives.

Le seul bémol, c’est qu’elles s’étendent au 4 janvier. Autrement dit, après le réveillon et la Saint Sylvestre donc pas de père Noël au Mali pour 2020. Il est clair que la fin d’une année reste très décisive pour les chrétiens qui investissent églises et lieux de cultes concernés par les festivités. La limitation des rassemblements à cinquante (50) personnes, prévue sur une période de dix (10) jours de restrictions, ils perdent beaucoup.

Allons-nous aller vers une dérogation du département des cultes afin d’éviter les frustrations ? Il faut noter que la communauté musulmane a célébré deux (02) mois plus tôt, la naissance et le baptême de son prophète coup du coup. Des suspicions relatives à l’expansion du virus seraient venues de là, puisque les mesures-barrières n’y ont pas été respectées.

Idem au sortir du pèlerinage chrétien de Kati où plusieurs cas de COVID-19 furent enregistrés. Si le respect de l’état d’urgence est visible, on attend de voir ce qui se passera pour la fête qui célèbre la naissance de Jésus de Nazareth au moment du solstice d’hiver à travers le monde.

BAMOÏSA – NOUVEL HORIZON