L’Armée aura enfin une infrastructure sanitaire, après 60 ans de vie. Bâtie sur un espace de 15 hectares elle offrira une capacité initiale de 279 lits permettant d’accueillir et de mieux traiter les blessés de guerre. Et aussi améliorer leur pronostic vital, remonter leur moral, afin de leur donner plus de confiance pour aller au combat, au besoin, en faisant le sacrifice ultime.

Le vice-président de la transition, Assimi Goita a procédé, ce mercredi 20 janvier 2021, à la pose de la première pierre de l’hôpital militaire à Banankoro. C’était en présence du Premier ministre Moctar Ouane, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel Sadio Camara et son homologue de la Réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué et beaucoup d’autres personnalités dont l’ambassadeur de la Russie au Mali, SEM. Murat M Onart (verifier si c’est bien le nom de l’ambassadeur). L’événement s’inscrit dans le cadre des activités commémoratives du 60ème anniversaire des Forces Armées Maliennes (FAMa).

Cette infrastructure sera bâtie sur un espace de 15 hectares et offrira une capacité initiale de 279 lits permettant d’accueillir et de mieux traiter les blessés de guerre. Et aussi améliorer leur pronostic vital, remonter leur moral, afin de leur donner plus de confiance pour aller au combat, au besoin, en faisant le sacrifice ultime.

Les infrastructures à réaliser sont composées d’un bâtiment R+2 abritant les pavillons de consultations externes de toutes les spécialités, d’un bâtiment d’hospitalisation de 180 lits, un bloc d’hospitalisation VIP de 32 lits, un bloc gynécologie-obstétrique avec 26 lits d’hospitalisation, un bloc d’analyses médicales et un bloc comprenant un service de réanimation de 12 lits, un service d’urgences médicales et chirurgicales.

L’impact de ces réalisations sera ressenti pendant longtemps pour de nombreuses générations de militaires et leurs familles. Le moral de la troupe et la santé des populations environnantes en seront sans nul doute améliorés.

Selon le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel Sadio Camara, ce joyau architectural représente pour les FAMa, pour la Direction Centrale des Services de Santé des Armées une ambition, celle d’une politique de santé publique et militaire qui soit au service de tous.

Pour le Directeur central des Services de Santé des Armées, le colonel-major Mohamed Alpha Diaw, c’est une vision du commandement de mettre à la disposition des militaires des infrastructures fonctionnelles, équipées et disposant d’un personnel qualifié.

Il faut noter que les travaux de construction doivent être exécutés dans un délai de 24 mois.

Diakalia M Dembélé