Le Mali a nouveau président. Il s’appelle Ibrahim Boubacar KEITA.  Espoir de toute une nation, IBK n’est pas moins une référence à travers le Monde. Pour s’en rendre compte, un observateur averti et fin connaisseur du monde des affaires s’exprime sur l’homme d’Etat. Cet observateur se nomme Amara KEITA.

ibk
Amara KEITA est un opérateur économique coiffé de plusieurs casquettes dont celui d’Ambassadeur de la fédération pour la paix  universelle ; Chargé des actions extérieures entre les bailleurs de fonds étrangers et les pays africains ; Meilleur opérateur de la RCI dans le secteur des transports en 2008 et PDG de plusieurs entreprises dont SASIE, ADI et PWGI respectivement à Dubaï et au Japon.

Qui peut bien diriger le  Mali après Amadou Toumani Touré et en ce moment si difficile de l’histoire de notre pays ? A cette question Amara KEITA, le natif de Seydougou dans le nord de la Côte d’ivoire, pense que pour diriger le Mali aujourd’hui, l’homme de la situation s’appelle Ibrahim Boubacar KEITA.  Les Maliens lui ont donné raison car, IBK a été investi le dimanche 19 septembre 2013 président de la république du Mali.

Pour Amara KEITA, le Mali se trouve aujourd’hui dans un état si compliqué qu’il est nécessaire d’avoir un homme à poigne à sa tête. Sur la question, Amara a toujours défendu IBK, cet homme d’état auquel il a toujours cru. Selon M.KEITA, IBK, au-delà de ses qualités de démocrate convaincu, est l’un des rares cadres du Mali à se soucier réellement de l’intérêt de la nation et à avoir l’expérience nécessaire pour sécher les larmes des maliens et redorer leur image à travers le monde.

Au sujet des qualités du nouveau président, Amara KEITA laisse entendre : « C’est un homme qui écoute beaucoup, qui est d’un sang-froid à nul pareil, et qui est généreux. A cela il est intègre, respectueux et rigoureux dans le travail. Bien évidement il a des défauts comme tout le monde. Mais il faut savoir qu’il a beaucoup plus de qualités que de défauts ».

De ces qualités, le natif de Seydougou retient surtout les capacités d’IBK à réconcilier les maliens avec eux-mêmes et avec les autres. Pour ce faire, IBK doit mettre l’accent sur la réconciliation nationale à travers un dialogue inclusif et sans tabou entre fils du Mali, déclare M. KEITA Amara.
Par rapport à la redynamisation de l’armée nationale, notre interlocuteur estime qu’à ce niveau, la question ne se pose pas. IBK, étant premier ministre au temps Alpha, a eu à faire des reformes assez pertinentes au sein de l’armée. Toute chose qui lui a valu la reconnaissance et l’estime de tous les militaires du Mali, déclare t-il.

Elu avec  plus de 77% de voix, IBK est l’un des chefs d’Etat les plus légitimes. Cette légitimité lui confère une certaine ascendance et liberté de travailler et de mener convenablement les réformes pour le bien de tout le Mali.

Cependant, estime Amara, les maliens doivent œuvrer afin qu’IBK puisse disposer d’une majorité confortable au sein de l’assemblée nationale. C’est l’une des conditions pour que le nouveau président puisse travailler convenablement pour le bien du Mali, qu’il aime tant.

Outre Ibrahim Boubacar KEITA, Amara ne tarit pas d’éloge à l’endroit de Soumaïla Cissé, le candidat malheureux à l’élection présidentielle malienne de juillet 2013.

Il estime que Soumaïla Cissé a posé un acte de grande portée. Par son geste, il a évité une crise postélectorale qui aurait certainement empiré la situation des maliens. Soumaïla Cissé va continuer à vivre en paix comme tous les maliens et il pourra continuer sa carrière politique dans l’opposition comme il l’a fait savoir. Cet homme mérite non seulement la reconnaissance de tout le Mali ; mieux, celle de la communauté internationale.

De même, il salue Dramane Dembélé, le candidat de l’ADEMA, qui a fait un choix judicieux en se joignant à IBK au second tour.

Pour finir, Amara lance un message et fait un vœu pour notre pays : « Je voudrais féliciter tous les autres candidats et surtout la communauté internationale et la CEDEAO, qui ont permis d’atteindre ce résultat. Je pense que toute la classe politique malienne doit s’unir pour aider la population à sortir de la pauvreté. Maintenant que le Mali retrouve sa quiétude, nous sommes convaincus que les investisseurs étrangers vont se ruer vers Bamako et les autres villes du pays, pour amorcer la reconstruction. Nous en avons déjà des échos favorables ».
Seybou KEITA

SOURCE: Pays Emergent