Le jeune chanteur a été arrêté lundi pour violences et séquestration sur une de ses anciennes compagnes.

Sidiki Diabaté, l’un des chanteurs maliens les plus en vogue, a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Bamako jeudi 24 septembre. Il a été arrêté lundi suite à une plainte pour violences conjugales et séquestration déposée par son ancienne compagne Mariam Sow, une Guinéo-Malienne influenceuse sur Instagram.

L’affaire a pris grand ampleur quand des photos des parties du corps de la victime couvertes d’hématomes ont été publiées sur les réseaux sociaux. La jeune femme de 23 ans, surnommée Mamasita, a déclaré que ces photos remontent à il y a un an. Elle affirme avoir été frappée à coups de poing, de ceinture ou de rallonge électrique et avoir été séquestrée pendant deux mois.

Elle aurait profité d’un moment d’inattention du garde du corps chargé de la surveiller pour s’échapper. Elle a déclaré à la télévision malienne avoir subi «pire que ça» pendant sa relation avec le jeune chanteur de 27 ans. L’affaire a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Le nom de Sidiki Diabaté a été retiré des compétitions de récompenses des artistes africains dans lesquelles il était nominé.

Sa maison de disque, Universal Music Africa, a également suspendu sa collaboration avec le chanteur, fils de Toumani Diabaté et petit-fils de Sidiki Diabaté, deux légendes de la musique malienne. Interrogé par le quotidien français Le Monde avant sa convocation, l’artiste s’est dit «serein», qualifiant l’affaire de «plus compliquée qu’il n’y paraît».

Source: africtelegraph