Blague et mauvaise rime à part, on ne peut quand même pas dézinguer ses ancêtres Gaulois, dont l’ego n’est surtout pas à froisser, comme l’a fait Choguel Kokalla MAIGA, lors de la 76e Assemblée générale des Nations Unies, persister et signer dans son entreprise déstabilisatrice du très charitable sauveur de 2013, à travers son Opération Serval, qui a perdu une cinquantaine de ses Boys, qui déploie du matériel ultrasophistiqué dans notre bled pour nous mettre, pauvres hères, à l’abri de la horde djihadiste, dont la déferlante se présente paradoxalement comme inarrêtable, sans subir ses foudres.

 

Par son attaque en règle, l’égotiste Premier ministre malien qui donne l’occasion d’asséner l’illégitimité du pouvoir en place, déclenche un cocktail explosif de frustrations chez les petits Gobis admirant leur bas-ventre et s’attendant plutôt à une prosternation avec une platitude de valet devant eux. Comme si nous étions des peuplades vassales inféodées à l’ancien colonisateur, la seule voie vertueuse est de porter des œillères et de faire ‘’bayette’’ ad vitam aeternam.

C’est donc dans l’ordre normal des choses que nous essuyions une vomissure, une déjection de salissure, une animadversion.
Pour lui serrer la vis à ce Premier ministre un peu trop oublieux qui a choisi d’ignorer que pour ne pas faire de vagues, il ne faut pas se jeter à l’eau, il n’y avait pas mieux qu’un lynchage public abominable des Forces armées maliennes (FAMa) dont ils saluaient pourtant naguère le professionnalisme et le perfectionnement.

Ainsi, après les grandes gueules promues au sommet de la pyramide politico-administrative de l’Hexagone aux discours agressifs d’aboiements politiques, ce sont les larbins puncheurs de la 25e heure qui se chargent de tailler des croupières aux FAMa, de les découper en règle avec la complicité bienveillante des 5e colonnes avancées parmi nous, leurs sources d’information de prédilection.
Ils éructent des arrestations arbitraires et des exécutions extra-judiciaires dans la localité de Sofara, cercle de Djenné, dans la région de Mopti. Les prétendus faits remontent au 3 septembre 2021. Il n’est pas difficile à piffer que le timing cynique, fourbe de ce ‘’scoop’’servi seulement ce lundi 11 octobre ne doit rien au hasard.

Pour assaisonner davantage leurs affabulations, ils ajoutent que l’armée malienne aurait interpellé près d’une centaine de personnes, majoritairement peules. Ça y est, les Peuls, le produit d’appel par excellence.

En révélant leurs telles purulentes effluves, ils déclenchent une forte envie de dégurgiter.
Mais voilà, nous avons déjà vu ce spectacle sous le chapiteau visant à nous ramener au bas des pâquerettes. Franchement, cette scène digne de Guignol ne fait plus ni rire ni pleurer

Dans un dessein funeste de recoupement, la cavalerie fait appel à la Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées (DIRPA). Bien sûr, ce n’est quand même pas à elle de donner le bâton pour se faire battre. Elle ne pouvait que tordre le cou aux rumeurs qui ne sont qu’un ramassis des élucubrations des plus scabreuses de ceux qui s’inscrivent dans le rôle de poil à gratter des autorités de la Transition.

Sollicitée par RFI, l’armée malienne reconnaît l’authenticité de la vidéo montrant les sévices subis par l’imam -« des sanctions disciplinaires ont été prises »-, mais ne reconnaît pas la centaine d’arrestations et encore moins les assassinats.

«Vingt-deux personnes ont été arrêtées et sont actuellement à la gendarmerie de Sévaré aux fins d’enquête », assure la direction de la communication de l’armée malienne, « pour le reste tout est faux. On cherche à porter atteinte à la crédibilité des FAMa. »

PAR BERTIN DAKOUO

Source : Info-Matin