La mairie du District de Bamako a tenu le mercredi 23 juin dernier dans sa salle de délibération, les travaux de sa 2ème session ordinaire, de l’exercice en cours, sous la présidence du maire Adama Sangaré.

Les points inscrits à l’ordre du jour portaient sur l’examen et l’adoption du procès-verbal de la 1ère session ; le budget additionnel, la situation financière de la mairie du District ; l’état d’évolution des travaux de balayage, de curage des caniveaux et d’embellissement de la ville avec les services de la DSUVA et Ozone-Mali ; la situation de la mise en œuvre de la convention de financement liant la mairie du District à la ville de Bordeaux.

A l’ouverture des travaux, Adama Sangaré a rappelé que conformément aux dispositions de l’article 259 de la Loi n°2017-051 du 02 octobre 2017, portant Code des collectivités territoriales, le budget additionnel de la Collectivité territoriale est établi en cours d’exercice, lorsque les comptes du précédents sont connus. A cet effet, il doit être adopté avant le 30 juin de l’exercice auquel il s’applique. Selon le maire, il est destiné à corriger et à ajuster les prévisions du budget primitif. Ceci est appuyé par le compte administratif et le compte de gestion, a-t-il précisé. Avant de déclarer que généralement à cette période de l’année les recettes de la mairie connaissent une baisse drastique. Selon lui, c’est la raison pour laquelle la Commission des finances de la mairie du District a initié un certain nombre d’initiatives dont les opérations de contrôle inopiné des vignettes des engins à deux roues pour renflouer les caisses de la collectivité.

Quant à l’assainissement de la ville de Bamako, selon l’édile, cette question reste étroitement liée à la démographique de Bamako, qui prend une courbe extrêmement rapide, entrainant un besoin énorme d’espace pour recevoir les équipements et ouvrages appropriés. Avant d’ajouter que l’assainissement de Bamako demande des solutions adaptées sur le plan institutionnel notamment la réorganisation du secteur qui semble très atteint par une incohérence de diverses natures. La mise en place d’un mécanisme de financement efficace sera la clé de voute de cette problématique.

Selon le maire Adama Sangaré, ce problème d’assainissement de Bamako demande beaucoup de moyens qui dépassent les capacités en termes budgétaires de la mairie du District. D’où une réflexion sur le changement du mécanisme de financement, à travers la contribution des industries sur place, a informé le maire Sangaré. Selon lui, c’est dans cet esprit que sa mairie a scellé un accord de partenariat avec la Société E2S SARL du Groupe SAER pour la construction d’une centrale de transformation des déchets en énergie.

Par rapport à la situation de curage des caniveaux, le maire Adama Sangaré, a indiqué qu’à chaque début d’hivernage, le problème de curage des caniveaux se pose avec acuité et la mise en œuvre du programme élaboré dans ce sens permettra d’éviter à la population le spectre d’une calamité aux conséquences incommensurables. Toutefois, il a rappelé les difficultés de financement du programme spécial de curage de 2019 auprès de l’Etat.

Source: Journal le 22 Septembre- Mali