Il s’agit des trois Chinois enlevés dans la zone de Nara et récemment présentés au public malien comme un trophée de l’armée contre leurs ravisseurs djihadistes.

 

Les services de communication y sont même allés de leur talent en associant leur libération à la prouesse des nouveaux moyens aériens fraîchement acquis auprès de la Russie. Recoupements faits, il se trouve que les trois otages concernés ont probablement pu être récupérés par les hélicos de l’armée car ils doivent vraisemblablement leur libération à leurs propres jambes. Il nous revient de bonne source, en effet, que quelques jours avant l’annonce de leur libération par les FAMa, une meute djihaidstes avaient été lâchée à leurs trousses avaient parcouru de fond en comble plusieurs villages environnants de Toubacoro, soumis pour la circonstance à des fouilles très actives pour retrouver les fugitifs chinois. C’est de bouche à oreille apparemment que l’information est parvenue à qui de droit aux fins de mobiliser les moyens appropriés pour aller à la recherche des otages et les extraire définitivement des griffes de leurs ravisseurs. On apprend par la suite, par les voies officielles, que les Chinois en captivité plusieurs mois auparavant ont été élargis mais sans aucun détail sur les circonstances de leur libération.

Ambal Mali opte pour la liquidation 

L’ascension fulgurante de cette entreprise malienne aura vécu. Plusieurs années de prospérité vont se conclure très prochainement par un brusque coup de frein, à savoir un dépôt de bilan selon nos sources. Il nous revient de mêmes sources que des experts en la matière sont à pied d’œuvre pour accélérer le processus de liquidation d’Embal Mali, notamment la panoplie de modalités et préalables devant le précéder. En cause, une forte réduction de la demande due à l’émergence d’innombrables unités de production évoluant dans le même domaine. Il se trouve, en clair, que pour la plupart des fabriques pour lesquelles un emballage est nécessaire, les promoteurs préfèrent eux-mêmes en produire, au détriment des usines qui en ont fait une vocation. Il arrive même, selon nos témoignages, que le personnel des unités spécialisées soient l’objet de débauchages par les concurrents qui ne sont autres que la potentielle clientèle. Il en résulte naturellement une baisse de la demande dans des proportions irrationnelle le maintien de l’unité de production.

Source : Le Témoin