Quelque 120 millions de filles de moins de 20 ans ont subi des violences sexuelles, révèle un rapport de l’Unicef vendredi, qui a collecté des données dans 190 pays. Les plus exposées vivent en Afrique subsaharienne. Autre chiffre-choc : une victime d’homicide sur cinq a moins de 20 ans, garçons et filles confondus.

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Ce sont des chiffres qui font froid dans le dos. “Des données qui mettent mal à l’aise”, insiste Anthony Lake, le directeur général de l’Unicef, pour qui “aucun gouvernement ou parent ne voudra les voir”. Car ce que révèle vendredi le rapport de l’Unicef, c’est qu’une fille sur dix dans le monde a été victimes de violences sexuelles – 120 millions de moins de 20 ans.

L’Unicef a collecté des données dans 190 pays – de quoi se faire une idée assez exhaustive de la situation. Les filles les plus exposées à ces violences se trouvent en Afrique subsaharienne. Souvent mariées entre 15 et 19 ans, une fille sur trois a été victime de violences émotionnelles, physiques ou sexuelles, perpétrées par son conjoint. Elles sont même 70% en République démocratique du Congo et en Guinée équatoriale, 50% en Ouganda, Tanzanie et Zimbabwe. Les garçons sont moins exposés aux violences sexuelles, mais tout de même “en position de risque“, selon l’Unicef.

Victimes d’homicide

Près de la moitié des adolescentes, âgées de 15 à 19 ans, soit 126 millions de personnes, pense qu’un mari est en droit de battre sa femme dans certaines circonstances. Cette proportion passe même à 80% en Afghanistan, Guinée, Jordanie, Mali, Timor. Pour changer les mentalités, il va falloir du temps. L’initiative de l’Unicef, baptisée “End violence”, vise à éduquer et informer à tous les niveaux, de la famille au gouvernement. Et à collecter des éléments de preuve également.

Plus largement, les enfants et adolescents, garçons et filles, sont aussi victimes d’homicide : un cinquième des victimes ont moins de 20 ans, ce qui s’est traduit par 95.000 décès en 2012. L’homicide est même la principale cause de décès chez les garçons au Panama, Venezuela, Salvador, Trinité-et-Tobago, brésil, Guatemala et Colombie.

Quelque 120 millions de filles de moins de 20 ans ont subi des violences sexuelles, révèle un rapport de l’Unicef vendredi, qui a collecté des données dans 190 pays. Les plus exposées vivent en Afrique subsaharienne. Autre chiffre-choc : une victime d’homicide sur cinq a moins de 20 ans, garçons et filles confondus.

Ce sont des chiffres qui font froid dans le dos. “Des données qui mettent mal à l’aise”, insiste Anthony Lake, le directeur général de l’Unicef, pour qui “aucun gouvernement ou parent ne voudra les voir”. Car ce que révèle vendredi le rapport de l’Unicef, c’est qu’une fille sur dix dans le monde a été victimes de violences sexuelles – 120 millions de moins de 20 ans.

L’Unicef a collecté des données dans 190 pays – de quoi se faire une idée assez exhaustive de la situation. Les filles les plus exposées à ces violences se trouvent en Afrique subsaharienne. Souvent mariées entre 15 et 19 ans, une fille sur trois a été victime de violences émotionnelles, physiques ou sexuelles, perpétrées par son conjoint. Elles sont même 70% en République démocratique du Congo et en Guinée équatoriale, 50% en Ouganda, Tanzanie et Zimbabwe. Les garçons sont moins exposés aux violences sexuelles, mais tout de même “en position de risque“, selon l’Unicef.

Victimes d’homicide

Près de la moitié des adolescentes, âgées de 15 à 19 ans, soit 126 millions de personnes, pense qu’un mari est en droit de battre sa femme dans certaines circonstances. Cette proportion passe même à 80% en Afghanistan, Guinée, Jordanie, Mali, Timor. Pour changer les mentalités, il va falloir du temps. L’initiative de l’Unicef, baptisée “End violence”, vise à éduquer et informer à tous les niveaux, de la famille au gouvernement. Et à collecter des éléments de preuve également.

Plus largement, les enfants et adolescents, garçons et filles, sont aussi victimes d’homicide : un cinquième des victimes ont moins de 20 ans, ce qui s’est traduit par 95.000 décès en 2012. L’homicide est même la principale cause de décès chez les garçons au Panama, Venezuela, Salvador, Trinité-et-Tobago, brésil, Guatemala et Colombie.