Dans une déclaration publiée, mardi 21 septembre, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) se dit « ulcérée par le vacarme contre notre pays, État souverain, peuple d’honneur et de dignité qui, entend nouer, renforcer ses liens d’amitié de coopération avec d’autres partenaires ».

La principale centrale syndicale du Mali indique que « la Cedeao, la France, le Niger doivent arrêter leurs empiétements injurieux contre notre pays, son peuple, son gouvernement qui ne sont à la solde de personne, mais surtout qui savent répondre au coup par le coup, n’eût été un sens élevé de la décence héritée des ancêtres ».

Les travailleurs sont les premières victimes de la crise que le Mali traverse, note la déclaration de l’UNTM qui entend apporter tout « son soutien au gouvernement pour signer tout accord susceptible de renforcer davantage vos capacités d’endiguer le complot ourdi contre notre pays ».

« Aujourd’hui comme demain, l’UNTM soutient la politique du gouvernement de la Transition de donner la parole au peuple, à travers des concertations nationales », déclare la centrale, avant de rappeler un propos d’un ancien président de la République, selon qui, « si on ôte la parole au peuple, il finira par la prendre ». L’UNTM rappelle par ailleurs qu’« il appartient au peuple et rien qu’au peuple d’entamer la Transition avec la cadence qui lui convient ».

S. SIDIBÉ

Source: Essor