Face à de nombreuses informations qui circulent sur le maire de la commune de Kalaban Coro, les partisans de l’édile ont décidé de sortir du silence non seulement pour présenter son bilan, mais aussi lancer un appel aux « détracteurs »  de rejoindre la marche du développement de la commune. C’était ce samedi 30 novembre 2019, à la mairie de Kalaban Coro, à la faveur d’une conférence de presse.

Devant les hommes de médias, Lamine Sangaré, 3ème adjoint au maire et porte-parole  des conseillers, a, en prélude, remercié les hommes de médias pour leur rôle dans la consolidation de la démocratie. À l’en croire, les accusations contre l’actuel maire de Kalaban-Coro n’ont que trop duré. C’est pourquoi, le conseil a à son tour décidé de sortir du silence pour contrecarrer le plan machiavélique des six conseillers sur les 37 que compte la commune de Kalaban-Coro.  Pour lui, en 2017, suite à la révocation du maire de la comme VI du district de Bamako, certains de leurs conseillers ont nourri des ambitions démesurées pour parvenir à une succession,  en créant du désordre au sein du conseil et en se lançant dans des campagnes de dénigrement sans précédent, dans le seul but de parvenir à la révocation du maire.

Un mouvement conduit depuis lors par le 2ème adjoint au maire, Mahamadou Keïta, suivi par cinq autres conseillers. Leur stratégie est de véhiculer des informations erronées dans la presse, créant une psychose au sein de la population, a ajouté le conférencier. << Nous voudrons que la population comprenne que derrière tous les bruits et tapages autour de notre gestion, c’est l’ego démesuré de certains de nos collègues, de jouer les premiers à tout prix. Ceux-ci parlent très souvent de morcellements illicites effectués par le maire, ne recueillant même pas les avis des conseillers. Nous informons que le conseil communal a donné mandat au maire à travers une délibération, pour effectuer des opérations de morcellement à chaque fois que cela s’avère nécessaire », a-t-il poursuivi.

Aux dires du conférencier, contrairement aux allégations qui disent que les engins lourds, dont une niveleuse, un tractopelle, un compacteur ont coûté 35 millions FCFA,  le porte-parole a martelé que ces engins qui contribuent beaucoup dans la réalisation des travaux de la commune ont coûté  99 417 360 FCFA. Il ajouta également qu’au moment où l’actuel maire venait, la mairie avait une facture d’électricité impayée qui s’élevait à 17 millions FCFA. Aussi, la mairie a aussi réalisé l’achat de 4 Toyota Hilux toutes neuves.

Parlant toujours du bilan, il dira que la mairie a déjà entamé la construction de six centres secondaires d’état civil et six salles de classe à Tièbani. En plus, elle a éclairé certaines artères isolées pour lutter contre l’insécurité, appuyé constamment les services de sécurité pour mieux protéger les personnes et leurs biens, réhabilité des salles de classe. Selon lui, la mairie a connu une hausse de recettes de 5 millions à 50 millions par mois, mais aussi la positivité du bilan du maire lui a valu un prix africain de développement,  top 100 des maires de la Cedeao et de l’Union africaine. Notons que tout au long des échanges, les conférenciers ont lancé un appel aux six conseillers concernés de revoir leur position dans l’intérêt de la commune.

Adama TRAORE

 La Preuve