À la suite des travaux de réflexions des 10, 11 et 15 février 2021 au siège de la Coalition pour l’observation citoyenne des élections au Mali (COCEM), auxquels les membres du NDI (National Democratic Institute), des experts et universitaires ont pris part, la COCEM a publié la semaine dernière un document contenant toute sa proposition concernant « l’architecture institutionnelle de l’organe unique, autonome et indépendant de gestion des élections au Mali ».

La multiplicité des organes intervenant dans l’organisation des élections au Mali, depuis des décennies, constitue une véritable difficulté à laquelle il convient de trouver une solution. Car « cette multiplicité d’intervenants crée, à certains égards, des dysfonctionnements dans l’organisation matérielle, technique et la supervision des élections », selon la COCEM qui souligne également que « cette pléthore d’organe s’avère peu efficiente. »

Évoquant tous les problèmes survenus à la suite des élections législatives de 2020, la COCEM indique que plusieurs acteurs et missions d’observations des élections au Mali ont estimé important d’aller vers des réformes électorales et institutionnelles au Mali. « Des acteurs demandent en particulier l’instauration d’un autre système électoral à travers la création d’un organe unique, autonome et indépendant de gestion des élections au Mali », souligne la COCEM dans son document de sept (7) pages.

« Une contribution aux efforts des autorités de la Transition »

Toutefois, précisele président de la COCEM, Drissa Traoré, « si la nécessité de mettre en place cet organe unique et indépendant de gestion des élections ne fait plus débat, force est de constater que très peu de propositions concrètes sont faites quant à son format, son mode de fonctionnement et à ses attributions. » C’est à cette tâche que se livre la COCEM à travers ce document.Elle dégage ce qu’elle appelle « l’architecture institutionnelle de l’organe unique, autonome et indépendant de gestion des élections au Mali ».

Cette architecturese présente comme suit : support ou fondement juridique de l’organe, sa composition, les critères pour être membres de l’Organe unique, le mode de désignation des membres du comité ad-hoc de sélection, les missions, le mandat, l’autonomie/Gestion administrative et financière, la redevabilité de l’OGE, les Ressources humaines, la représentation locale de l’OGE.

La Coalition citoyenne fait des propositions et des commentaires sur chacun de ces dix (10) éléments composant l’architecture de l’OGE. Selon Drissa Traoré, ce document est « une contribution aux efforts des autorités de la Transition. »

Togola

Source: phileingora