Son objectif est de contribuer à la réduction de la pauvreté à travers l’employabilité des jeunes hommes et femmes vulnérables du district de Bamako et des régions de Kayes, de Koulikoro et de Sikasso.

Fruit du partenariat entre le Mali et le Canada, le Projet pour l’employabilité des jeunes au Mali (PEJM) est en train de faire son chemin par la réduction du taux de chômage des jeunes. C’est dans cette dynamique que les membres du comité conjoint de sa mise en œuvre se sont retrouvés pour la 6ème fois, en vue d’évaluer les activités enregistrées et celles programmées pour l’exercice en cours. C’était ce jeudi 10 juin 2021 au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Au cours de cette session, le point a été fait sur les actions amorcées par les différentes directions techniques impliquées dans la gestion du projet.

Le chef de la coopération du Canada au Mali, François Picard n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction pour les avancées significatives  enregistrées par le projet.  Au nombre de celles on peut citer : la mise en place de l’unité mobile de formation au sein de l’Institut de formation et industrielle (IFPI) de Kayes ; l’élaboration de plusieurs manuels pédagogiques pour les centres d’apprentissage féminin (CAFé) ; l’adoption par les gestionnaires et les enseignants de nouvelles approches et managériales ; l’alignement de la formation aux besoins du marché de l’emploi etc.

Parlant en termes des perspectives, François Picard a fait savoir qu’à la fin des activités du projet, prévu en fin décembre 2021, il est important de penser à la pérennisation des acquis qui constitue un enjeu de taille. Pour cela, les structures de tutelle doivent, selon lui, veiller à un appui financier des activités en se fondant sur l’expérience acquise durant  les 6 ans d’existence du projet.

Pour le chef de cabinet du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Bassi Diarra, l’objectif du PEJM est de  contribuer à la réduction de la pauvreté à travers l’employabilité des jeunes hommes et femmes vulnérables du district de Bamako et des régions de Kayes, de Koulikoro et de Sikasso.

Doté d’un budget d’environ 3 milliards de FCFA, « le PEJM appuie les centres d’apprentissage féminin de Koutiala, de KalabanCoura, les centres de formation professionnelle de Missabougou, de BadougouDjoliba et de l’Institut de formation  professionnelle » a fait savoir  Bassi Diarra.

Et le chef de cabinet  d’ajouter que  de son démarrage en 2015, le projet a enregistré des  résultats avec un taux estimé à 62%. Parmi ceux-ci, on peut citer : la disponibilité, dans les centres de formation, des équipements pédagogiques performants en vue de la professionnalisation des enseignements; la prise en main, par les responsables des centres, des outils pédagogiques et de gestion contribuant à l’amélioration de la qualité de la formation ; le développement d’une expertise malienne du fait d’une forte implication dans la réalisation des activités du projet et le développement et la révision des programmes de formation suivant l’approche par compétences.

Diakalia M Dembélé

Source: Journal le 22 Septembre- Mali