En plus de l’insécurité, des coupures d’eau et d’électricité, les Maliens observeront le jeûneen ce mois béni de Ramadan sous une forte chaleur et dans un contexte marqué par la vie chère.

Malgré les assurances données par la direction nationale du commerce et de la concurrence (DNCC), au sujet du respectdes prix standards des denrées de première nécessité sur les marchés, rien n’y fait. Sur les marchés, les prix des denrées connaissent une flambée vertigineuse. Les prix des denrées alimentaires comme l’huile, la viande, le lait et le riz ne connaissent pas de baisse.

Le laisser-aller semble avoir droit de cité : les commerçants en ces lieux n’en faisant qu’à leur tête, au vu et au su des autorités compétentes, dont l’apathie favorise davantage cette situation.

C’est le lieu d’interpeller Issa Kaou Djim, qui, dans une de ses sorties ratées sur les réseaux sociaux, avait prophétisé que les autorités de la transition surprendraient plus d’un par des mesures susceptibles de soulager les ménages. Et qui plus est, au mois de ramadan, où d’ordinaire, les prix des denrées de première nécessité crèvent la stratosphère. Enseignement : il y a loin de la coupe aux lèvres.

LesMaliens, dont le passé décrit le pays comme celui de solidarité, de tolérance, d’amour du prochain et de pardon, se retrouvent coincés sous un soleil de plomb, avec des coupures intempestives de l’électricité, et confrontés à la vie chère.

LesMaliens, dépassés par les différents évènements qui ont secoué la bonne marche de la démocratie, disent s’en remettre au Bon Dieu, pour leur survie.

Source/L’Oeil du Mali par Yves Sangaré

 

Source: L’Oeil du Mali