Placés sous le haut patronage du ministre des Transports, Me Baber Gano, les travaux de validation du document de Stratégie nationale de sécurité routière 2018-2027 se tiennent les 21 et 22 décembre 2017 à l’hôtel Salam de Bamako.

Etaient présents à cet atelier Sina Sanogo, le secrétaire général, représentant du ministère des Transports, Zié Ibrahim Coulibaly, représentant de la Banque mondiale et le maire de la Commune III.

Selon le représentant du ministère des Transports, le Mali a connu en 2015 un taux de mortalité routière  de 25 tués pour 100 000 habitants avec une extension importante du parc automobile avec un âge moyen de 15 ans, caractérisé par sa vétusté.

Il s’est dit convaincu que la stratégie et le plan d’action de ce document permettront d’améliorer et de renforcer les capacités de gestion et de coordination institutionnelles en vue de réduire l’accidentalité routière au Mali. Un plan d’action prioritaire prévu sur une période de 5 ans (2018-2022) prendra en compte les insuffisances, lacunes et difficultés identifiées dans le diagnostic établi de la situation de sécurité routière.

Pour le représentant de la Banque mondiale, malgré des statistiques peu exhaustives sur les accidents de la circulation, il est enregistré par an au moins 10 000  victimes avec une forte concentration à Bamako (près de 35 %). Ces victimes se comptent parmi les piétons, usagers des engins à 2 et 3 roues dont la moitié d’entre elles ont entre 15 et 34 ans, la frange la plus représentative de la population active du pays.

La Banque mondiale a tenu à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de la décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020. Les appuis financiers de la Banque mondiale seront apportés essentiellement à travers des projets déjà en cours ou en perspective, a ajouté M. Coulibaly.

Pour le maire de la Commune III, l’initiative de l’élaboration d’une Stratégie nationale et du plan d’action de sécurité routière du Mali 2018-2O27 est à saluer. En cela ce document va combler un vide qui avait jusque-là limité l’ampleur des actions de lutte contre l’insécurité routière.

Awa Sogodogo, Stagiaire

SourceL’Indicateur du Renouveau