La direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence de Ségou (DRCCC) a procédé jeudi dernier à l’incinération de près de 10 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation.

 

D’une valeur marchande de plus de 15 millions de Fcfa, ces produits sont composés de boissons, de biscuits, de bouillons alimentaires, de confitures, de piles électriques de la contrebande, d’insecticides non homologués ou contrefait, etc.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des activités de la DRCCC, s’est tenue à Sébougou, en présence du maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra, du directeur régional du commerce, de la consommation et de la concurrence de Ségou, Mamadou Ly et du point focal de l’Association des consommateurs du Mali (Ascoma), Aboubacar Diané. Elle vise non seulement à décourager les commerçants véreux qui ne veulent pas retirer du marché des produits périmés ou non homologués par les autorités compétentes, mais aussi à lancer un vibrant appel aux populations à plus de vigilance.

Le point focal de l’Association des consommateurs du Mali s’est réjoui de cet acte qui traduit l’engagement et la volonté inébranlable des autorités de la région et de la DRCCC à préserver la santé de nos populations. Aboubacar Diané a saisi l’opportunité pour attirer l’attention des consommateurs quant aux dates de péremption des produits qu’ils achètent pour leur consommation. Aussi, il les a invités à dénoncer tout produit réputé dangereux pour la santé humaine.

Le directeur régional du commerce, de la consommation et de la concurrence de Ségou précisera que les produits alimentaires impropres à la consommation ont été saisis dans différentes localités de la Région de Ségou. Mamadou Ly a réitéré l’engagement de sa structure à mener une lutte implacable contre la vente des produits périmés.
Satisfait de cette opération, le maire de la Commune urbaine de Ségou a remercié la DRCCC pour ses actions de contrôle qui contribuent à la sécurité alimentaire de la population.

M. S.
Amap-Ségou

Source : L’ESSOR