La société malienne peut-elle résister encore longtemps aux lobbyings politique et financier qui se battent une légalisation de l’homosexualité au Mali ? Rien n’est moins sûr quand on sait que la mafia économique ne renonce jamais à son projet criminel.

 

Après l’échec du projet dit « éducation sexuelle complète » dans les écoles maliennes, les Maliens découvrent avec stupéfaction sur l’extrait d’acte de mariage les colonnes 5 pour l’époux et 12 pour épouse réservées pour déterminer le sexe des mariés. La question qui taraude l’esprit des Maliens est de savoir la présence de cette colonne sur l’acte de mariage sachant bien qu’au Mali la loi autorise le mariage uniquement entre deux sexes différents.

La loi n°2011 – 087 du 30 décembre 2011 portant Code des personnes et de la famille dans son article 280 stipule que « Le mariage est un acte public par lequel un homme et une femme consentent d’établir entre eux une union légale dont les conditions de formation, les effets et la dissolution sont régis par les dispositions du présent livre ».

Le projet d’introduction de l’homosexualité au Mali ne date pas d’aujourd’hui. Pour rappel, depuis 2018 la capitale ivoirienne a abrité un atelier régional regroupant le Mali et trois autres pays (Mauritanie, Niger, Côte-d’Ivoire) pour la finalisation des feuilles de route pour les pays et l’organisation du consensus des différents acteurs intervenants dans le domaine de l’éducation sexuelle complète.

La mise en œuvre des recommandations de cet atelier sous-régional a été un fiasco au Mali. Sous la pression de la rue et la conduite des religieux, le gouvernement a renoncé à l’élaboration de ce manuel conçu avec l’appui financier des Pays-Bas, comportant notamment un chapitre intitulé “orientation sexuelle”,

En tout cas, si rien n’est fait, la mafia politico-financière veut, à travers ce document, baliser le terrain pour le mariage homosexuel.

N. DICKO

Source : L’Alerte