Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et la précarité à travers la promotion de l’autonomisation des femmes maliennes, en milieux urbain et rural, la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Dr. Diakité Aïssata Kassa Traoré, accompagnée de son homologue de l’Aménagement du territoire et de la Population, Adama Tiémoko Diarra, a procédé à la remise, à Sikasso,  de matériels à 1.200 filles et jeunes femmes de 15 à 24 ans. C’était sous l’égide du projet SWEDD, à travers un financement de la Banque mondiale et de l’UNFPA.

 

Le Mali, avec cinq autres pays du Sahel, a initié le projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel, dont l’objectif principal est d’accélérer la transition démographique en vue de capturer le dividende démographique, avec comme levier principal l’autonomisation des femmes et des adolescentes.

Il s’agit d’installer, à Sikasso, 1200 filles et femmes, de 15  à 24 ans, vulnérables, scolarisées, des niveaux minimum de la 8è Année et maximum du baccalauréat, après une formation d’au moins 6 mois dans les métiers ciblés et choisis par les filles : audiovisuel, Mécanique, froid automobile et maison, peinture, plomberie, etc.

Ces formations offrent un emploi aux filles leur permettant de s’insérer dans la vie productive, de générer des ressources en leur propre nom pour assurer leur autonomisation.

Pour cela, les filles et les femmes reçoivent des Kits en vue d’initier des Activités Génératrices de Revenus et un fonds d’installation.

Ce projet se concentre spécifiquement sur l’autonomisation de la femme et des adolescentes, en mettant prioritairement l’autonomisation économique et financière, la scolarisation des filles et l’alphabétisation des femmes comme la clé de l’émancipation des femmes, tout en leur offrant un environnement propice à leur épanouissement.

Selon la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Dr. Diakité Aïssata Kassa Traoré, ces formations offrent de l’emploi aux filles leur permettant de s’insérer dans la vie productive, de générer des ressources en leur propre nom pour assurer leur autonomisation. Pour cela, ces filles/femmes reçoivent des Kits pour leurs activités génératrices de revenus et un fonds d’installation.

Des bénéficiaires installées dans l’embouche ovine témoignent toutes que le niveau de leurs revenus a augmenté de 50% à plus de 300% en certains endroits.

Aussi, la ministre exhorte-t-elle les bénéficiaires à faire preuve d’engagement, à bien prendre soin de ces matériels pour parvenir à leur autonomisation.

F.Mah Thiam KONE

Source: l’Indépendant