Les finales des Championnats nationaux cadets et juniors féminins de hand-ball se sont disputées samedi dernier au stade Mamadou Konaté. L’événement était présidé par le patron de la Fédération malienne de hand-ball (FMHB), le général Soumana Kouyaté, en présence du secrétaire général de la fédération, Seïdou Guindo. Chez les cadets, la finale a opposé le Centre omnisports de Lafiabougou (COL) et le Sigui de Kayes.

 

Comme il fallait s’y attendre, les championnes sortantes ont fait honneur à leur statut, en s’imposant 23-19 face à des Kayesiennes accrocheuses qui se sont battues jusqu’au bout. Pour la deuxième fois d’affilée, les protégés de Youssouf Maïga remportent le titre suprême et s’affirment comme les reines du hand-ball national.

Du côté des juniors aussi, la hiérarchie a été respectée avec le sacre des joueurs du COL qui étaient les grandissimes favoris du tournoi. Face aux néophytes du Centre Maïga de la Base, les champions du Mali en titre l’ont emporté sur le score sans appel de 20-02. Comme l’atteste le résultat final de la partie, les Centristes de Lafiabougou ont infligé une véritable correction à leurs adversaires, dominés de la tête et des épaules.

Dans son allocution de clôture, le président de la FMHB s’est dit satisfait du déroulement de la compétition et a salué le niveau des joueuses. «Je suis globalement satisfait par le fait que toutes les ligues ont participé à ces championnats nationaux, à l’exception de celle de Kidal. Cette compétition offre l’opportunité à tous les entraîneurs et managers de détecter les futures candidates aux sélections nationales cadette et junior», a déclaré le général Soumana Kouyaté.

«Après un long repos dû à la pandémie du coronavirus, poursuivra-t-il, les enfants ont retrouvé les terrains. Pour cette reprise, la fédération a doté toutes les équipes de kits sanitaires. Il faut que le sport continue et il faut que la fédération préserve la santé de ces joueurs». 24 heures avant le bouquet final, l’instance dirigeante du hand-ball national a organisé un conseil national extraordinaire qui a permis une relecture des textes statutaires et réglementaires.

Djènèba Bagayoko
Boubacar THIERO

Source : L’ESSOR