Si les sportifs maliens ont jadis connu des retards sans le paiement de leurs primes, ces temps semblent désormais révolus avec l’arrivée de Mossa Ag Attaher au ministère de la Jeunesse et des Sports. Le 11 décembre dernier, à l’accueil des basketteurs, champions d’Afrique U18 et des basketteuses, vice-championnes d’Afrique U18, en provenance d’Egypte qui a abrité ce deux compétitions, le ministre Attaher n’a pas mis du temps à tenir sa promesse de remettre 5 millions Fcfa aux champions d’Afrique U18 et leur encadrement et 2,5 millions Fcfa aux vice-championnes d’Afrique U18. Son engagement à solder les comptes avant 2021 a été entièrement exécuté et s’est traduit par un réjouissant passage des Aiglons et les Aiglonnes à la caisse, à la veille du nouvel an, précisément le 31 décembre dernier.

Il s’agit d’une prime exceptionnelle de motivation d’un montant total 85 millions dont 5 millions Fcfa pour chacun des 12 joueurs et membre de l’encadrement technique des jeunes champions d’Afrique, tandis les joueuses de même catégorie, vice-championnes, et les membres de leur encadrement technique ont perçu chacun 2,5 millions soit 42.500.000 Fcfa. L’Etat a donc déboursé un total de 127.500.000 Fcfa pour les équipes U18 de basket-ball. Une récompense de mérite qui tient de la seule volonté du ministre de la Jeunesse et des Sports car l’arrêté interministériel ne fixe pas de primes pour la catégories concernée. «Pour les catégories inferieures (Juniors, Cadets et autres), le ministre en charge des sports peut allouer des intéressements dans la limite des crédits inscrits ou alloués», stipule l’arrêté dont la révision est constamment sollicitée par certains responsables de fédération en vue d’y intégrer les primes des jeunes. «Ce jeudi 31 décembre 2020, avant de passer aux challenges 2021, il était important pour moi de procéder à la remise des différentes primes promises aux deux équipes nationales pour l’effort fourni, en nous rapportant une coupe d’Afrique et une double qualification pour la prochaine coupe du monde. Ces jeunes, comme tous les autres, méritent d’être constamment encouragés et récompensés pour tout mérite», a posté le ministre Mossa Ag Attaher sur sa page facebook.

En football, si l’année dernière, il y a eu de problèmes dans la prise en charge du Djoliba, qui a joué la Coupe CAF, cette année le ministre Ag Attaher gère bien les déplacements des équipes participant aux compétitions africaines des clubs, le Stade malien et le Yeelen olympique. Il commence par exemple à rembourser certains déplacements préfinancés par le Djoliba. Au mois de novembre dernier, les Aigles ont reçu leurs primes en souffrance et devraient très prochainement recevoir les primes de la victoire contre la Namibie, battue en aller (1-0) à Bamako et au retour (2-1). «Nous aurons nos primes sans problème, peut-être lors du prochain regroupement. Je fais confiance au ministre. Il a fait tout ce qu’il nous a promis. Il semble qu’il est une personne qui ne dit pas ce qu’il ne peut pas réaliser. Je constate aussi qu’il a des ambitions et qu’il veut bien faire les choses. C’est un travailleur», confie un membre de la sélection nationale.

Il y a certes des primes encore en souffrance, notamment celle de la sélection nationale U23 de football, la sélection nationale de rugby et la sélection nationale d’athlétisme, mais ces équipes ont effectué leur compétition bien avant l’arrivée du ministre Mossa Ag Attaher à la tête du département de la Jeunesse et des Sports.

Le ministre Ag Attaher est aussi actif pour les infrastructures sportives. La rénovation du stade du 26 Mars pour le match Mali-Namibie (1-0), au compte de la 3è journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2022, a impressionné plus d’un. La pelouse, un nouveau tableau électronique, les chaises, les vestiaires, le stade du 26 Mars a fait peau neuve pour cette rencontre des Aigles. A Kayes, les stades Demba Coulibaly et Abdoulaye Makoro Cissoko vont être dotés de forages. Ces sites ont un certain nombre de problèmes notamment le problème d’eau, la non-fonctionnalité du tableau magnétique, le problème de plomberie et d’eau au niveau des toilettes et des vestiaires.

 

Ousmane CAMARA

Source: Le Témoin