Elément incontournable de l’effectif de Brighton, l’international malien est actuellement dans le viseur de plusieurs écuries. Le Real Madrid, Liverpool, Arsenal, Manchester United sont, entre autres, des équipes qui ont coché le nom du Malien

 

Yves Bissouma et Brighton qualifiés pour le 5è tour de la FA Cup. L’international malien et ses coéquipiers ont décroché leur ticket, en battant 2-1 Blackpool, samedi dernier avec notamment un but du milieu des Aigles, Yves Bissouma. Le Malien a ouvert le score pour les siens d’une frappe déclenchée à 30 mètres et qui n’a laissé aucune chance au gardien adverse (27è min). C’est le troisième but d’Yves Bissouma depuis qu’il est à Brighton, toutes compétitions confondues et détail important, toutes les quatre réalisations de l’ancien sociétaire de l’Académie Jean-Marc Guillou de Bamako sont venues de l’extérieur de la surface. Elément incontournable de l’effectif de Brighton, Yves Bissouma est actuellement dans le viseur de plusieurs grands clubs européens. Parmi ces écuries, figure l’AS Monaco, l’une des équipes les plus en vue en Ligue 1 française. En atteste la dernière performance des Monégasques face à Marseille étrillé 3-1, au compte de la 21è journée du championnat.

Liverpool serait également intéressé par l’international malien qui a le même profil que le Néerlandais, Georginio Wijnaldum, en fin de contrat. Yves Bissouma a été recruté en 2018 à 17 millions d’euros (environ 11 milliards de F cfa) par Brigton mais aujourd’hui la valeur marchande du Malien est estimée à 30 millions d’euros (environ 19 milliards de F cfa). Selon ESPN (une télévision espagnole), le joueur malien est aussi courtisé par l’Arsenal qui souhaite l’associer au Ghanéen Thomas Teye Partey, au milieu de terrain et par Manchester United. Certains média anglais évoquent aussi l’intérêt du Real Madrid. C’est dire que l’international malien fait actuellement partie des joueurs les plus courtisés d’Europe et qu’un transfert du joueur est plus que probable à la fin de la saison. Seulement voilà, l’entraîneur de Brighton, Graham Stephen Potter ne veut pas perdre Yves Bissouma et le technicien l’a clairement dit, après la victoire des siens contre Blackpool. «Il (Yves Bissouma, ndlr) a cette qualité pour jouer en Ligue des champions d’Europe et a les attributs dont un entraîneur a besoin à ce niveau. C’est juste bien que nos joueurs aient fait un pas en avant, c’est bien pour Yves qu’il ait fait un pas en avant. On ne sait jamais rien dans le football ces jours-ci. Mais de son point de vue, je pense qu’il est heureux ici, il veut aider l’équipe, donc nous sommes assez détendus», a dit le technicien de Brighton.

Yves Bissouma, né le 30 août 1996 à Issia (Côte d’Ivoire) et grandi dans le quartier de Yopougon Sicogi à Abidjan, a commencé à jouer au football à 8 ans dans le centre Kimifoot, avant de rejoindre le Majestic SC, centre de formation partenaire de l’Académie Jean-Marc Guillou de Bamako. Repéré à l’âge de 13 ans lors d’un tournoi de détection, il intègre l’Académie de Bamako, avec son camarade Rominigue Kouamé. Après cinq ans passés à l’Académie, il rejoint le Réal de Bamako, à 18 ans et devient vite l’une des pièces maîtresses de l’entrejeu des Scorpions.
En fin d’année 2015, il est convoqué en équipe nationale des moins de 23 ans pour participer à la Coupe d’Afrique de la catégorie au Sénégal (élimination du Mali dès la phase de poules, ndlr). Le 4 février 2016, il inscrit son premier but en sélection nationale lors des demi-finales du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2016 contre la Côte d’Ivoire (victoire 1-0). Après ce match, Yves Bissouma fait une déclaration fracassante : «le foot n’a pas de nationalité, c’est un jeu, un plaisir». En janvier 2017, le sélectionneur des Aigles, Alain Giresse le retient dans sa liste des 23 joueurs sélectionnés pour participer à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017. Depuis, le milieu de terrain n’a plus quitté la sélection nationale, mais tout de même raté quelques campagnes, comme la dernière édition de la CAN, égypte 2019.

Djènèba BAGAYOKO

Source : L’ESSOR